Le jeu du jeudi #001 : The Legend Of Equip > Pants

The Legend of Equip  Pants

On est jeudi, et j’ai envie d’inaugurer une nouvelle catégorie d’article sur HTeuMeuLeu : le jeu du jeudi. Tous les jeudis, je reviendrais sur un jeu en HTML5.

Aujourd’hui, j’ai sélectionné The Legend of Equip > Pants : Chapter 1 (TLoE>P:C1), un mini jeu d’aventure/RPG. Vous incarnez un héros sans culotte (littéralement), et vous recherchez désespérément un pantalon. Même s’il est très court (comptez un petit quart d’heure), le jeu est plein d’humour et ses graphismes mignons tout plein. Le jeu a été créé par Zachary Johnson, avec des musiques de Christopher Winter.

The end of <time>

Samedi dernier, Ian Hickson (l’auteur des Acid Tests, des specifications CSS 2.1, et membre actif des specifications HTML5) a déclenché un cataclysme dans le monde du web en annonçant le retrait de la balise <time> au profit d’une nouvelle balise : <data>.

L’objectif de ce changement, c’est d’avoir une balise plus générique, qui s’adaptera à n’importe quel type de données (temps, distances, poids, monnaie, etc…). Vendredi dernier, si vous souhaitez décrire une date de manière la plus sémantique possible, vous pouviez écrire ceci :
<time datetime="13:37">13h37</time>

Désormais, il faudra écrire ceci :
<data machineval="13:37">13h37</data>

Mais ça, c’était sans compter sur le fait qu’on est sur Internet, et que sur Internet, on râle. Du coup, un mouvement d’intégristes s’est formé sur Twitter sous le hash #occupyhtml5 puis sur le site Why no <time> ?.

The end of time

En théorie, je suis assez d’accord avec la décision du W3C. Le but du langage HTML est avant tout d’être compréhensible par des machines, et pas d’être beau pour des humains. En pratique, ce changement tombe quand même plutôt mal. Histoire de mettre de l’huile sur le feu, Mark Jaquith de WordPress.org est venu commenter sur le blog de Bruce Lawson :

Approximativement 4,103% des sites WordPress utilisent le thème Twenty Eleven, ce qui se traduit par plus de de 2,6 millions de sites WordPress qui utilisent la balise <time>.

Et ça, c’est juste pour le domaine WordPress.org.

Si je suis extrêmement enthousiaste face à pleins de nouveautés de HTML5 et CSS3, j’ai toujours été un peu distant par rapport à la nouvelle sémantique HTML5 : pas toujours adaptée, difficile à comprendre et à utiliser, pas forcément bien prise en compte par les moteurs de recherche et autres robots, … Ce changement encore tout frais de la sémantique HTML5 ne fait que renforcer mon avis, et je garde constamment à l’esprit les premières lignes des specifications HTML5 quand j’utilise des nouveautés de ce genre.

Les implémenteurs doivent être conscients que cette spécification n’est pas stable. Les vendeurs intéressés pour implémenter cette spécification avant qu’elle atteigne finalement son statut de Candidate Recommendation devraient rejoindre les listes de mail et prendre part aux discussions.

Quel succès pour Google+

Depuis le mois dernier, j’attendais avec impatience de nouveaux chiffres, officiels ou officieux, concernant l’utilisation de Google+. Les statistiques mensuelles de NetMarketShare permettent de suivre le nombre de liens référants des plus gros réseaux sociaux. Alors que Google+ s’est ouvert au public fin septembre, et qu’on était en droit de s’attendre à une augmentation significative de liens provenant de la plate-forme, le résultat est légèrement différent.

Google Moins

En d’autres chiffres, Facebook réfère désormais plus de 800 fois plus de liens que Google+ (contre 500 le mois dernier).

Bien sûr, je poste uniquement ça parce que je déteste Google+ et que je suis profondément irrité que Google ait lancé aujourd’hui sa refonte de Google Reader, supprimant toute possibilité de partage dans Reader. Il y a 2 semaines, suite à la fermeture de Google Buzz, je tweetais :

Google Buzz aura « tenu » 20 mois.
Vu comme c’est parti, je doute que Google+ fasse mieux.

Rectification : vu comme c’est parti, Google+ ne fera pas mieux.

Projet de design de groupe de CSS-Tricks

La semaine dernière, Chris Coyer de l’excellent CSS-Tricks a lancé un mini concours invitant les internautes intégrateurs à réaliser un mini projet commun. Objectif : notez 3 barres chocolatées par ordre de préférence.

Créez une interface où un utilisateur peut noter 3 barres chocolatées (un Snickers, un Twix et un Butterfinger) par ordre de préférence (1er, 2ème, 3ème).

Vous n’avez pas besoin d’enregistrer les informations. Vous n’avez pas besoin de construire une page complète autour. Juste la partie où vous faites le classement.

Après 1h30 passées sous Coda et Chrome, voici ma participation : http://tinkerbin.com/57oln1L2 (attention, sur Tinkerbin, il faut impérativement exécuter le Javascript en cliquant sur le bouton vert « Run » en bas à gauche)

Notez votre barre chocolatée préférée

Oui, c’est très moche. Mais le but était de trouver une solution ergonomique, facile à comprendre, et ne nécessitant pas trop de manipulations de la part de l’internaute. L’intérêt du concours, c’est bien évidemment de découvrir au fur et à mesure les participations de tous les internautes dans les commentaires (avec même une version spéciale Nutella).

Les différentes participations ont été reprises et sélectionnées dans un nouvel article aujourd’hui, et le résultat est vraiment intéressant. Entre les liste déroulantes multiples, les solutions en drag & drop, les solutions au clic, c’est vraiment intéressant de voir à quel point un sujet si simple peut donner des résultats aussi différents. Au final, j’ai perdu (il y avait 3 t-shirts à gagner), mais j’ai vraiment apprécié ce petit exercice, très instructif et très enrichissant. Je participerais volontiers au prochain, et je me dis même que ça pourrais être intéressant de faire ça entre frenchies (sur ce blog, ou ailleurs).

« HTML5 pour les web designers » en ligne

HTML5 pour les webdesigners

Le livre « HTML5 pour les web designers » de Jeremy Keith est une référence pour toute personne travaillant dans le web. Hier soir, son auteur a fièrement annoncé que l’intégralité du livre était désormais lisible en ligne gratuitement, en anglais, sur le site html5forwebdesigners.com. Les 6 chaptires sont bien présents dans leur intégralité, et consultables sur ordinateur comme sur mobile, avec un cache d’application HTML5 pour une consultation hors ligne. Petit bonus (découvert par Chris Coyer de CSS Tricks) : le bandeau orange du header est en fait la balise <title> du document HTML, rendue visible et stylée. oO

MAJ : le site semble actuellement down (erreur 404), et le nom de domaine a été redirigé vers la boutique de A List Apart. Gardez l’URL dans vos favoris, ça devrait revenir une fois que le lancement se sera un peu calmé.

MAJ2 : le site est revenu.

Le feeling d’Android

My Dinner With Android est le blog d’un utilisateur d’iOS qui a passé 4 mois avec Android dans le but de comprendre ce qui attirait autant de monde, et pourquoi un utilisateur lambda pourrait choisir un téléphone Android plutôt qu’un iPhone. Cette semaine, il a livré la conclusion de son expérience, qu’il résume lui même en une phrase : « Je suis vraiment content d’avoir un iPhone 4S. » Je recommande vivement la lecture de son dernier article et son blog en général. Et j’ai particulièrement aimé sa comparaison entre le feeling d’iOS et d’Android avec la conduite d’un jeu conducteur.

Quand iOS est sorti, il est devenu évident pourquoi les précédents écrans tactiles avaient échoué : le feeling est important.

Ce sont des appareils numériques qui essayent d’être analogues au monde réel. Voilà pourquoi les stylets sont nuls : quand est-ce que vous manipulez quelque chose comme ça ? Ça n’a rien à voir avec de l’écriture, à part le fait de tenir le satané machin. Mais utiliser vos doigts pour manipuler principalement des boutons est quelque chose que nous sommes habitué à faire. Le problème est qu’il faut qu’on ait le sentiment de manipuler de vrais objets quand on est en réalité en train de simuler ça sur un morceau de verre.

L’iPhone a visé juste pour ça. Les appuis, les glissés, les défilements et les zooms fonctionnent et semblent si bien parce qu’ils s’approchent d’une action réelle à une échelle 1:1.

Avec Android, en tout cas sur mon Nexus S, rien ne semble aussi bon. Tout semble toujours comme c’était une action qui causait une réaction. Vous faites quelque chose avec vos doigts, l’OS l’interrompt, et des trucs se passent sur l’écran. La performance n’est pas au rendez-vous, et ça donne un mauvais feeling.

La meilleure comparaison que je puisse trouver pour décrire ça est lorsque mon grand frère m’a appris à conduire une transmission manuelle il y a une dizaine d’années. Quand on débute, ça semble insurmontable : lâcher l’accélérateur, appuyer sur l’embrayage, passer la vitesse, lâcher l’embrayage un peu, accélérer au point de frottement, lâcher l’embrayage. Ça semblait comme une série de tâches insurmontables. Après une heure de manoeuvre, j’étais plutôt frustré et je n’allais nulle part. Mon explication de cet échec : je n’arrivais pas à effectuer parfaitement tout ce que je devais faire en aussi peu de temps et avec autant de précisions pour que ça fonctionne. Son conseil : arrêter d’y penser comme une suite de procédures. C’est un mouvement mené à bien par tout mon corps, pas 4 ou 5 différentes tâches. 10 minutes plus tard, je nous ramenais à la maison.

iOS semble être comme une transmission manuelle dirigée par un pilote chevronné. Android est un adolescent débile qui lâche constamment l’embrayage, et qui devient de plus frustré avec le temps qui passe.

Qui est qui ?

Cette semaine, dans un tribunal de Californie, dans les poursuites qui opposent Apple à Samsung sur la violation de brevets de l’iPad par les tablettes Galaxy :

Dans un tweet en direct de l’audience, le correspondant de Reuters Dan Levine déclare que la juge Lucy Koh « a tenu les 2 tablettes au dessus de sa tête, l’une dans chaque main et a demandé aux avocats de Samsung d’identifier laquelle était laquelle. » Levine déclare qu’il a fallu aux avocats de Samsung « un bon moment pour y arriver ».

Ubuntu lance une démo en ligne

Une démo en HTML5 d'Ubuntu

Ubuntu ont mis en ligne une visite guidée du système d’exploitation, totalement utilisable, avec un faux explorateur de fichiers, un faux LibreOffice, un faux Firefox (dans lequel on peut à nouveau visiter le site d’Ubuntu, inception-style), etc… Sur le papier, ça paraît une excellente idée pour présenter de manière interactive l’interface de l’OS et quelques unes de ses fonctionnalités, plutôt que des screenshots ou des vidéos.

Sauf que dans la pratique, je trouve l’expérience assez désagréable. L’interface réagit comme une interface web, pas comme un système d’exploitation. On est loin de retrouver l’expérience qu’on est en mesure de vivre sur le vrai OS. Pire, comme la visite guidée est très limitée, on arrive très rapidement à une popup nous invitant à télécharger Ubuntu. Quand on veut lancer un fichier MP3 par exemple. Ou dès qu’on va cliquer dans une cellule du LibreOffice. Du coup, on en resort plus avec l’impression qu’on ne peut rien faire sur ce système. Et je ne suis pas certain que c’était l’effet voulu.

Le coup de gueule d’un employé de Google

Steve Yegge, un ancien employé d’Amazon, travaille chez Google. Cette semaine, il a voulu poster un petit coup de gueule contre sa boîte sur son compte Google+. Il pensait avoir partagé ça uniquement en interne, sauf qu’il s’est trompé et que la Terre entière a eu le temps de tout lire et d’en faire pleins de copies. Son post, très long et assez drôle, parle de son ancien poste chez Amazon (début 2000), son poste chez Google (depuis 2005), et compare les techniques de management utilisées dans les 2 boîtes. C’est très rare qu’un employé en poste dans une grosse boîte comme Google parle, alors ici c’est forcément super croustillant de lire les détails sur Amazon et Google. Vous pouvez lire la totalité de sa diatribe ici. Ou sinon, voici quelques morceaux choisis.

A propos de Jeff Bezos (le PDG d’Amazon).

Jeff Bezos est un célèbre micro-manager. Il micro-manage chaque pixel du site de vente d’Amazon. Il a embauché Larry Tesler, le chef scientifique d’Apple et peut être l’expert des IHMs le plus célèbre et le plus respecté  au monde, et il a ignoré la moindre putain de chose que Larry a dit pendant 3 ans avant que Larry ne décide finalement, et sagement, de partir. Larry faisait ces grosses études d’utilisabilité et démontrait sans le moindre doute que personne ne comprenait  cette saleté de site, mais Bezos ne pouvait pas lâcher ces pixels, tous ces millions de pixels plein de sémantiques sur la page d’accueil. C’étaient comme des millions de ses propres et précieux enfants. Et ils sont tous encore là, et pas Larry.

A propos de Google Plus.

Google+ est un parfait exemple de notre échec complet à comprendre les plate-formes, des plus hauts niveaux de la direction (salut Larry, Sergey, Eric, Vic, salut salut) jusqu’au plus bas travailleurs à la chaîne (hey yo). Personne ne comprends. La règle d’Or des plate-formes est de Manger Sa Propre Cuisine. La plate-forme Google+ est pathétique quand on y pense. On avait aucune API au lancement, et la dernière fois que j’ai vérifié on avait qu’une misérable API. Une des membres de l’équipe m’en avait parlé lorsqu’ils ont lancé le site, et je lui avait demandé : « Donc c’est l’API des harceleurs ? » Elle était devenue toute triste et m’a dit « Oui.. ». Je plaisantais, mais non… la seule API qu’on propose est celle pour obtenir le flux de quelqu’un. Donc je suppose que c’était moi la blague.

Mozilla dépends à 86% de Google

La fondation Mozilla a publié les résultats annuels de son année fiscale 2010 (vu sur LeJournalDuNet). Les chiffres sont excellents, mais la dépendance de Mozilla à Google me laisse pantois, et à mon avis trop peu discutée.

La plupart des revenus de Mozilla viennent des moteurs de recherche, Google en tête mais aussi Bing, Yahoo, Yandex, Amazon ou eBay. Or, la dépendance à Google s’est légèrement accentuée, passant de 84 à 86% des revenus issus de ces contrats passés avec les navigateurs (générant 121 millions de dollars en 2010, contre 101 millions l’année précédente). La Fondation évoque cette dépendance dans le chapitre appelé « concentration du risque » dans ses résultats.

Il y a 3 mois, le site ExtremeTech se voulait cependant rassurant dans un article intitulé « Comment les navigateurs gagnent de l’argent, ou pourquoi Google a besoin de Firefox« .

Même s’il est vrai que Mozilla dépends fortement des royalties de Google, n’oubliez pas que Google est complètement dépendant de son trafic de recherche: sur les 8,58 milliards de dollars de revenus gagnés par Google au premier trimestre 2011, 97% proviennent de la publicité. En d’autres mots, la position de Google en tant que moteur de recherche par défaut pour la majorité des 450 millions d’utilisateurs de Firefox se traduit en millions, voire même milliards, de dollars de revenus.

C’est rassurant, si on mets de côté Chrome, le propre navigateur de Google. Le mois dernier, les statistiques d’utilisation des navigateurs mettaient Chrome et Firefox au coude à coude. C’est très difficile de prédire comment vont se répartir les navigateurs au cours des prochaines années, mais je doute que Google continue à payer de telles sommes à Mozilla si leur propre navigateur attire plus d’utilisateurs.

Chrome propose le choix de son moteur de recherche

Chrome et le choix de son moteur de recherche

Aujourd’hui, j’ai installé Chrome sur un nouvel ordinateur. A ma grande surprise, lors de la première installation, Chrome nous laisse le choix du moteur de recherche par défaut du navigateur. Je suis extrêmement surpris de cette ouverture de Google.

Des maquettes difficilement intégrables… wait, what ?

La semaine dernière, Maxime (chef de projet/développeur) a relancé le débat sur les problèmes de communication entre graphistes et intégrateurs à travers son article intitulé « Des maquettes facilement intégrables svp… wait, what ? ». L’article dénonce les intégrateurs fainéants qui se plaignent de maquettes difficilement intégrables, qui ne font pas leur boulot, qui voudraient que les graphistes connaissent les contraintes du web, et qui ne mettent aucun coeur dans leur travail. Comme la dernière fois, en tant qu’intégrateur, je suis choqué qu’on puisse tenir un tel discours et j’avais envie de rectifier quelques points sur le webdesign et l’intégration. Lire la suite de « Des maquettes difficilement intégrables… wait, what ? »

Jon Stewart et Stephen Colbert rendent hommage à Steve Jobs

J’adore les talk shows américains humoristiques américains, et c’est avec une émotion particulière que j’ai regardé les vidéos de ces deux hommages rendus par Jon Stewart du Daily Show, et Stephen Colbert du Colbert Report. Voir les vidéos

L’iPad selon Alexandre Astier

J’ai vu cette vidéo via un tweet de @FGRibreau hier, et la description qu’Alexandra Astier fait de l’iPad colle parfaitement à la mienne (hormis le fait qu’il prononce « le iPad »).

Alexandre Astier et l'iPad

Je suis le premier à dire que c’est très compliqué à utiliser l’iPad. C’est à dire que tu ne l’as pas sur toi, c’est trop gros. Si tu veux vraiment bosser, il faut un Mac, parce que tu ne peux pas écrire vraiment complètement… Donc en fait tu l’emportes jamais. Mais, ça reste indispensable ! C’est ça l’objet geek ! La façon que t’as de surfer sur Internet dessus, relever tes mails, jouer etc… Et ben ça là, ça c’est terrible ça.

Je suis dans la même situation. J’ai du mal à trouver quand utiliser mon iPad, ayant quasiment tout le temps sous la main un Macbook ou mon iPhone. Par contre, quand j’utilise l’iPad, c’est la meilleure expérience utilisateur que j’ai jamais expérimenté, que ce soit pour surfer sur le net, jouer, ou regarder des vidéos. J’en viens même presque à détester devoir me mettre sur mon Macbook pour travailler, tellement l’expérience sur celui-ci me semble archaïque.

Steve Jobs

Si vous vivez chaque jour comme si c’était le dernier, un jour vous aurez très certainement raison.

Steve Jobs, reprenant une citation lors de son discours à Stanford en 2005

Steve Jobs

C’est difficile d’expliquer à quel point la vie, la philosophie et le travail de Steve Jobs ont un impact sur ma propre vie. Si vous ne l’avez jamais fait, prenez le temps de regarder (ou lireson discours d’introduction à l’universite de Stanford en 2005.

« Plus de 5 milliards d’affichage par jour »

Nick Fox, vice président du Product Management chez Google, aujourd’hui :

Depuis le lancement du bouton +1 plus tôt cette année, nous avons maintenant atteint plus de 5 milliards d’affichage sur des sites page jour.

Aujourd’hui également, dans les statistiques de NetMarketShare :

Ce mois-ci à nouveau, les liens référents de Google+ ont baissé significativement. Pourtant, cette tendance pourrait changer puisque Google+ était en accès restreint et n’est devenu public que depuis le 20 septembre. Facebook domine cette catégorie, référant plus de 500 fois plus de liens que Google+.

Google Moins

J’ai hâte de voir les statistiques du mois prochain.

Les statistiques des navigateurs de septembre 2011

NetMarketShare a publié ses statistiques globales d’utilisation des navigateurs pour le mois de juillet 2011. Microsoft domine toujours avec IE8, et IE9 est même juste derrière sur Windows 7 avec 20,97% d’utilisation sur l’OS. Firefox 6 vient en 2ème place, mais Mozilla a toujours du mal a convaincre les 6% d’internautes restants sur Firefox 3.6.

Les statistiques des navigateurs pour Septembre 2011

Amazon Silk

Hier soir, Amazon a présenté son nouveau Kindle surprise, le Kindle Fire. Tournant sous Android 2.2, la tablette de 7″ ne coûtera que 199$ et permettra d’accéder aux 18 millions de films, livres, musiques, applications déjà disponibles sur Amazon ou Amazon App Store. Mais une des principales nouveautés « révolutionnaire » de cette tablette, c’est son navigateur : Amazon Silk.

Silk va générer un maximum du contenu d’une page web sur les serveurs du cloud EC2 d’Amazon, pour éviter ainsi la consommation de ressources sur la tablette. Si vous avez déjà essayé Opera Mini ou de Blackberry Bolt, c’est à peu près la même chose.

Amazon Silk

Heureusement pour nous autres pauvres intégrateurs, Silk tournera sous Webkit. Par contre, malheureusement pour nous autres pauvres utilisateurs, Silk supportera Flash (tant pis pour la batterie).

La parodie de Night at the Roxbury de Bill Gates

Je suis un gros fan d’émissions américaines, dont le Saturday Night Live. Chaque semaine, depuis 1975, une troupe d’humoriste prépare pleins de sketchs avec un invité de marque venu faire sa promo. Ca a permis de révéler des tas de comédiens (Eddie Murphy, Bill Murray, Mike Myers, etc…), mais aussi des tas de sketches cultes qui ont parfois été jusqu’au grand écran (Wayne’s World, les Blues Brothers). Parmi ces sketches, il y a les « Night at the Roxbury » (ça a également donné lieu à un film, qui lui par contre était sans intérêt). L’histoire de deux types (Will Ferrell et Chris Kattan) qui vont danser en boîte toute la nuit sur fond de What is Love. Le sketch avec Jim Carrey fait parti des plus connus.

Hier soir, je suis tombé par hasard sur cette parodie des sketchs des Roxbury Brothers faites par Bill Gates et Steve Ballmer pour une conférence Microsoft.

Bill Gates & Steve Ballmer Night at the Roxbury theme

Ca m’a rappelé les années 90, tous les scandales qui entouraient Bill Gates, à quel point il était détesté par bon nombre d’informaticiens… alors qu’il avait au final un peu d’humour.

Ambulance pour logo

Suite à l’annonce du départ de Steve Jobs en tant que PDG d’Apple, Vic Gundotra (vice-président senior du Social Business chez Google) a posté une anecdote amusante sur son profil G+. Ci-dessous la traduction (par mes soins) de son billet.

Un dimanche matin, le 6 janvier 2008, j’étais à la messe quand mon téléphone a vibré. Aussi discrètement que possible, j’ai jeté un oeil à mon téléphone et j’ai remarqué qu’il s’agissait d’un « Appel inconnu ». J’ai choisi de l’ignorer.

Après la cérémonie, alors que je revenais à ma voiture avec ma famille, j’ai écouté ma messagerie. Le message laissé était de Steve Jobs. « Vic, peux-tu me rappeler à la maison ? J’ai un sujet urgent à aborder. »

Avant même que je rejoigne ma voiture, j’ai rappelé Steve Jobs. J’étais responsable de toutes les applications mobile chez Google, et à ce titre, j’avais régulièrement affaire à Steve. C’était un des avantages du boulot.

« Hey Steve, c’est Vic » ai-je dit. « Je suis désolé de ne pas avoir répondu à ton appel, j’étais à la messe, et l’appel n’était pas reconnu, du coup je n’ai pas décroché. »

Steve a rigolé. Il a dit « Vic, à moins que l’appel ne vienne de DIEU, tu ne devrais jamais répondre pendant la messe. »

J’ai ris nerveusement. Après tout, si c’était habituel pour Steve de m’appeler en pleine semaine, c’était plutôt inhabituel pour lui de m’appeler un dimanche et de me demander de le rappeler chez lui. Je me demandais ce qui était si important.

« Donc Vic, nous avons un problème, un problème qu’il faut résoudre tout de suite. J’ai déjà assigné quelqu’un de mon équipe pour vous aider, et j’espère que vous pourrez résoudre ça demain » a dit Steve.

« Je regardais le logo de Google sur l’iPhone et je ne suis pas content du rendu. Le deuxième O de Google n’a pas le dégradé jaune sur la droite. C’est juste mauvais et j’ai demandé à Greg de corriger ça demain. Est-ce que c’est ok pour toi ? »

Bien sûr que c’était ok pour moi. Quelques minutes plus tard ce dimanche j’ai reçu un e-mail de Steve avec le sujet « Ambulance pour logo ». L’e-mail précisait à Greg Christie et moi comment corriger l’icône. »

Depuis que j’ai 11 ans et que je suis tombé amoureux d’un Apple II, j’ai des dizaines d’histoires à raconter à propos de produits Apple. Ils ont fait parti de ma vie pendant des décennies. Même quand j’ai travaillé pendant 15 ans pour BIll Gates chez Microsoft, j’avais une grande admiration pour Steve et ce qu’Apple a produit.

Au final, quand je pense au leadership, à la passion, au souci du détail, je pense à l’appel que j’ai reçu de Steve Jobs ce dimanche matin en janvier. C’était une leçon que je n’oublierais jamais. Les PDG devraient faire attention aux détails. Même un simple dégradé de jaune. Un dimanche.

A l’un des plus grands leaders que j’ai rencontré, mes prières et espoirs vont pour toi Steve.

– Vic