Flash et la position d’Adobe
Cette semaine, Michael Chaize, consultant avant-vente chez Adobe France, répond aux questions du Journal du Net sur l’arrêt de Flash Mobile.
Pourquoi avoir arrêté le Flash sur mobile ?
[…] Nous avons pris cette décision pour deux raisons. En premier lieu, parce qu’Apple a toujours refusé d’exécuter du Flash en natif sur iOS. Ensuite, parce que Microsoft a annoncé qu’il n’accepterai aucun plugin au sein de l’interface Windows 8 Metro.
En mars dernier, Michael Chaize répondait au journal Le Monde suite au lancement de Flash 10.1 sur mobile.
Les critiques de Flash par Apple ont-elles eu un impact négatif ?
La réaction d’Apple à notre égard a motivé tous les autres acteurs du monde du mobile, des tablettes, mais aussi des télévisions interactives à venir travailler avec nous. Flash est devenu un argument de vente.
C’est un peu comme si vous organisiez une grande fête, et que vous mettiez tout le monde à la porte parce que vos 2 principaux invités ne sont pas venus.
Je ne connaissais pas Michael Chaize, mais il a l’air très sympathique. Dans cette même interview au monde, il déclarait :
Parmi la liste de critiques [de Steve Jobs], l’une des principales était la partie consommation des ressources par Flash, spécialement sur environnement mobile : les téléphones portables sont beaucoup moins puissants que les PC. A l’époque où Apple a sorti l’iPhone, c’était une remarque totalement justifiée. Flash player 9 n’était pas du tout conçu pour tourner sur ces environnements-là. […] Avec Flash 10.1, on réduit considérablement la consommation du processeur et celle de la mémoire.
Et maintenant, regardez le un an plus tôt faire la démo de Flash 10.1 sur Android sur son blog. En 7 minutes de démo de Flash, le téléphone a perdu 10% de sa batterie…