HTML5, CSS3 et les technologies qui fonctionnent
Il y a quelques jours, j’ai lu via le blog de Kaelig cet article sur le recrutement de développeurs front-end :
2) Ne me demandez pas de connaître XHTML/HTML4.1/HTML5
Les balises sont définies en HTML. A moins que vous n’ayez besoin d’un balisage pouvant être parsé en XML pour une raison ou une autre, me demande de connaître XHTML revient à dire : « je spamme de mots-clés pour être sûr de dégoter la bonne personne ».
Une meilleure façon de le dire serait : « Nous nous attendons à ce que vous connaissiez HTML, à utiliser ses balises de manière efficace, et d’avoir une bonne compréhension de la sémantique derrière chaque balise ».
Protip : ne laissez personne vous dire qu’il connaît HTML5 si tout ce qu’il sait se limite à l’utilisation du doctype.
Il y a quelques jours, j’ai aussi vu passé ce tweet de Benoît Meunier citant une interview de Judy Ramey (elle même citant Danny Hillis) :
Les choses qu’on appelle « technologies » sont les choses qui ne fonctionnent pas encore. Personne ne parle de la technologie d’interrupteurs d’éclairage.
Si j’évite au maximum de parler de « HTML5 » ou de « CSS3 » avec mes clients, je plaide coupable d’une utilisation parfois abusive de certains termes un peu fourre-tout. Par contre, je me rends compte que plus le temps passe, moins j’utilise ces termes pour désigner les choses « qui fonctionnent ».
Box-shadow ? C’est du CSS. Les animations et transitions ? Du CSS. Les filtres et shaders ? Du CSS3 !
C’est très subjectif. Mais j’ai l’impression que dans le langage courant, HTML et CSS désignent tout ce qui fonctionne, alors que HTML5 et CSS3 désignent ce qui ne fonctionne pas encore.