La surréflexion
Hier j’ai lu un article formidable chez Aentan qui parle de surréflexion :
Avez vous vu le film de Bollywood « 3 Idiots » ? C’est le film le plus rentable de tous les temps en Inde qui raconte les aventures de 3 ingénieurs étudiants à la fac. Une des scènes m’a particulièrement marqué.
– Dans l’espace, les stylos à encre ne peuvent pas être utilisés. Donc après des millions de dollars de dépenses, les scientifiques ont inventé ce stylo ! Grâce à lui vous pouvez écrire sous n’importe quelle angle, sous n’importe quelles températures, sans gravité.
– Monsieur, pourquoi les astronautes n’ont pas essayé un crayon dans l’espace ?
Le reste de l’article est tout aussi génial avec un exemple de puzzle qu’on trouve sur Facebook, ou comment couper une pizza en 11 parts égales.
La surréflexion est une vraie plaie en intégration. Si vous passez trop de temps à réfléchir à un problème, à la façon d’intégrer une maquette, vous finirez bien souvent par apporter une solution démesurée.
Pour une page donnée, vous pourrez trouver des milliers de façons différentes de l’intégrer. Bien sûr dans le tas il y aura des milliers de mauvaises façons de l’intégrer. Mais il n’y aura jamais une seule bonne façon d’intégrer une page. Chaque choix réalisé lors d’une intégration, que ce soit dans l’utilisation de vos balises sémantiques, dans les styles choisis pour réaliser une mise en page, ou dans la façon de coder des interactions en JavaScript, aura un impact sur le résultat final dans des directions différentes. Vous pouvez créer une page dont le poids est parfaitement optimisé, mais plus difficile à maintenir. Vous pouvez créer une page en urgence dans un temps très court, mais elle ne sera peut être pas très optimisée. Ces deux versions peuvent être toute aussi bonne, selon les critères requis pour cette page en particulier.
Si vous passez trop de temps à surréflechir le moindre de ces choix, vous ferez du sur place.