Le jeu du jeudi #003 : Biolab Disaster

Biolab Disaster

On est jeudi, le jour du jeu du jeudi ! Cette semaine, place à la plate-forme en 2D avec Biolab Disaster. Avec son style rétro, le jeu bénéficie d’une ambiance graphique et sonore soignée. Grâce à HTML5, le jeu est aussi totalement optimisé pour être jouable sur iPhone.

Si vous voulez en savoir plus sur le jeu, leurs auteurs avaient posté un petit post-mortem, comparant notamment les performances du jeu sur les différents navigateurs. Le moteur Javascript utilisé pour le jeu a également été rendu disponible par la suite sous le nom d’Impact JS.

Mes #CSSFight préférés

Mercredi dernier, Raphaël Goetter (d’Alsacréation(s)) a lancé sur Twitter le hash #CSSFight. Le principe : représenter en code HTML ou CSS un truc rigolo (film, personnalité, proverbe, etc…). C’est évidemment techniquement sans intérêt, mais c’est par contre très rigolo, et ça colle donc parfaitement à mon humour d’intégrateur. Voici une petite sélection personnelle de ceux qui m’ont le plus plu.

#bar:before:visited {display:table; position:fixed}
#bar:after:visited {display:table; position:relative;}
// Par @walterstephanie

#dieu { z-index: 999; }
#chucknorris { z-index:1000; }
// Par @nicooprat

<div id= »abitbol » class= »americaine »>
// Par @cyrilmarion

#marine { right : 100% ; }
// Par @synapse_studio

.delarue { display: inline; }
// Par @yvestan

#arthur table {border-radius:100%; }
// Par @goetter

.malcolm {vertical-align:middle; }
// Par @leonidsakharov

#michaeljackson:before { color:#000; }
#michaeljackson:after { color:#fff; }
// Par @hhamon

Le jeu du jeudi #002 : OLO

OLO

On est jeudi, le jour du jeu du jeudi ! Pour cette deuxième édition, j’ai sélectionné OLO, un jeu d’adresse jouable à 2 dédié aux interfaces tactiles. Le but du jeu est de placer le plus de baballes dans le camps de l’adversaire (en dégommant au passage ses baballes). Gros point noir : OLO ne fonctionne pas sur ordinateur. Mais si vous avez un iPhone, iPad ou iPod Touch, essayez-le car il est très bien réalisé et très fun à deux.

Adobe arrête Flash sur TV aussi

Un porte-parole d’Adobe déclarait hier :

Adobe va continuer à supporter les licences existantes qui prévoient de supporter Flash Player pour naviguer sur des appareils domestiques et utilisant le Flash Player Porting Kit. Par contre, nous croyons que la bonne approche pour diffuser du contenu sur télévisions est via des applications, pas un navigateur web, and nous continuerons à encourager les appareils et la communauté de publication dans cette voie.

Je me sens mal pour Google ou pour Free.

Adobe arrête Flash sur mobiles

ZDnet a balancé aujourd’hui l’info qui bouleverse le web : Adobe arrête le développement de Flash sur mobiles.

Nos futurs projets avec Flash sur mobiles seront concentrés sur la possibilité pour les développeurs de distribuer des applications natives avec Adobe AIR pour tous les principaux App Stores. Nous n’adapterons plus Flash Player sur mobiles pour de nouveaux navigateurs, de nouvelles versions d’OS ou de nouvelles configurations.

Cette nouvelle est gigantesque. Cette nouvelle change tout. Et c’est une excellente nouvelle. Comme le résume très bien John Gruber, « tout le monde a gagné ».

Apple n’a pas gagné. Tout le monde a gagné. Flash n’a pas été supplanté sur mobile par une quelconque technologie d’Apple. Il a été remplacé par une véritable technologie web ouverte. Lâcher Flash va rendre Android meilleur, ça va rendre Blackberry meilleur, et ça rendra le web tout entier meilleur.

Seulement 17 mois après le lancement de Flash 10 sur Android, Adobe abandonne tout. Depuis le premier jour, tous les constructeurs d’appareils Android ont très largement joué sur cet avantage face à iOS, prônant « l’ouverture » d’Android. Ces publicités deviennent quelque peu embarrassantes…

Accéder à des millions de pages web en Flash ?

Il y a à peine 2 jours, je supputais que Flash Player avait encore 10 bonnes années devant lui, et que HTML5 ne tuerait jamais Flash Player. Je pense que c’est toujours vrai : HTML5 ne tuera pas Flash. Adobe tuera Flash. Adobe n’est pas en super santé. Avec l’annonce de l’arrêt de Flash sur Mobile, Adobe a annoncé le licenciement de 750 salariés (soit environ 7% de ses effectifs). Cela s’ajoute aux 680 licenciements de 2009, et aux 600 licenciements de 2008. Adobe a arrêté Flash sur mobile parce que le coût d’investissement est incomparablement élevé par rapport à ce que ça leur rapporte. La même chose est vraie pour Flash sur ordinateur de bureau. Adobe ne gagne de l’argent avec Flash que sur les ventes de Flash et de la Creative Suite. Mais contrairement à ses autres logiciels, Flash demande à Adobe un travail énorme de maintenance de sécurité, de normalisation, d’API, etc… Si les revenus d’Adobe continuent de chuter, Flash Player sera la prochaine bouée à abandonner pour éviter que le bateau coule.

Je jubile.

Flash vs. HTML5

Depuis que Steve Jobs a publié ses « pensées sur Flash » en avril 2010, beaucoup de technophiles prédisent régulièrement la mort de Flash. J’abuse moi-même volontiers du hash #flashisdead quand je poste des sites ou démos particulièrement impressionnants en HTML5 sur Twitter.

Mais j’ai beau détester Flash de manière quasi-viscérale, que ce soit en tant que développeur web ou simple utilisateur, je sais bien que Flash n’est pas prêt de mourir. Des gens continueront à faire des sites en Flash, à diffuser des vidéos en Flash et à faire des animations en Flash pendant au moins les 10 prochaines années. Ça ne signifie pas pour autant que Flash va rester techniquement pertinent. Aujourd’hui encore, des gens continuent de faire des sites en tableaux, en frameset, avec des Gifs animés partout. Ce n’est certainement pas parce que c’est un choix techniquement pertinent.

Certaines personnes refusent d’opposer techniquement Flash à HTML5, en affirmant que les 2 sont complémentaires et doivent être utilisés conjointement à bon escient. C’est vrai aujourd’hui, avec le marché actuel des navigateurs et leur prise en charge de toutes les nouveautés de HTML5. Mais si on se projette 3 ans en avant, au rythme actuel, nous serons sur IE12, Chrome 41 et Firefox 34. En étant optimiste, toutes les fonctionnalités de HTML5 et CSS3 seront déjà largement intégrées et parfaitement fonctionnelles dans ces navigateurs. Quand vous devrez faire des animations, vous aurez donc le choix d’utiliser des outils libres (Canvas, SVG, etc…) ou alors Flash. Le choix ne sera plus un choix technique, mais un choix philosophique.

Lire la suite de « Flash vs. HTML5 »

Le design et la philosophie derrière Firefox

En mars dernier, Alex Faaborg (designer principal de Firefox chez Mozilla), a donné une conférence intitulée « Designing Firefox » quelques jours avant le lancement de Firefox 4. Cette semaine, Alex a annoncé son départ de chez Mozilla. Il en a profité pour poster la vidéo de sa conférence qui s’avère être une mine d’informations. Si vous êtes intéressés par la philosophie derrière Firefox, ou par la réflexion derrière le design d’applications, je vous recommande vivement de regarder cette conférence qui dure 30 minutes (plus 10 minutes de questions/réponses).

Designing Firefox - Alex Faaborg

Du point de vue du design, j’aime beaucoup sa façon d’expliquer que tout n’est qu’une question de balance et de compromis (ce que je me tuais à expliquer dans les commentaires d’un précédent article). Ainsi, en opposant la possibilité de découverte au minimalisme, l’uniformité à la nouveauté, on se rend compte à quel point les choix de design de Firefox et Chrome sont opposés. Les deux sont pertinents et réfléchis, mais donnent un produit totalement différent.

Firefox vs. Chrome

Plus surprenant, Alex Faaborg explique comment depuis Firefox 2, ses choix de design ont toujours été inspirés par Internet Explorer. En effet, afin de convaincre de nouveaux utilisateurs, Firefox devait proposer une interface suffisamment proche de celle d’IE afin d’éviter un rejet souvent très rapide. Ainsi, il était alors plus facile pour un utilisateur de passer d’IE6 à Firefox 2, que de passer d’IE6 à IE7.

De IE à Firefox

Ce qui me surprend vraiment, c’est de rapprocher cette logique de design avec les derniers prototypes d’interfaces de Firefox présentés en août dernier, très largement inspirés par Chrome. Je comprends que Firefox s’inspire d’Internet Explorer pour aider les internautes à changer de navigateur. Mais si Firefox s’inspire de Chrome, alors ça signifie selon moi que Mozilla ne cherche plus à s’attaquer aux parts de marché d’IE, mais bien à celles de Chrome.

Ça confirmerait l’impression que j’ai de Firefox depuis 2 ans. En étant le deuxième navigateur le plus utilisé, Firefox doit continuer à grappiller les utilisateurs du numéro 1 (IE), mais aussi surveiller ses arrières avec le numéro 3 (Chrome). Au risque d’avoir une vision un peu alarmiste, la stagnation de Firefox dans les statistiques globales ces 3 dernières années ne présage à mon avis rien de bon pour le navigateur, qui pourrait rapidement se retrouver à la troisième place.

Le jeu du jeudi #001 : The Legend Of Equip > Pants

The Legend of Equip  Pants

On est jeudi, et j’ai envie d’inaugurer une nouvelle catégorie d’article sur HTeuMeuLeu : le jeu du jeudi. Tous les jeudis, je reviendrais sur un jeu en HTML5.

Aujourd’hui, j’ai sélectionné The Legend of Equip > Pants : Chapter 1 (TLoE>P:C1), un mini jeu d’aventure/RPG. Vous incarnez un héros sans culotte (littéralement), et vous recherchez désespérément un pantalon. Même s’il est très court (comptez un petit quart d’heure), le jeu est plein d’humour et ses graphismes mignons tout plein. Le jeu a été créé par Zachary Johnson, avec des musiques de Christopher Winter.

The end of <time>

Samedi dernier, Ian Hickson (l’auteur des Acid Tests, des specifications CSS 2.1, et membre actif des specifications HTML5) a déclenché un cataclysme dans le monde du web en annonçant le retrait de la balise <time> au profit d’une nouvelle balise : <data>.

L’objectif de ce changement, c’est d’avoir une balise plus générique, qui s’adaptera à n’importe quel type de données (temps, distances, poids, monnaie, etc…). Vendredi dernier, si vous souhaitez décrire une date de manière la plus sémantique possible, vous pouviez écrire ceci :
<time datetime="13:37">13h37</time>

Désormais, il faudra écrire ceci :
<data machineval="13:37">13h37</data>

Mais ça, c’était sans compter sur le fait qu’on est sur Internet, et que sur Internet, on râle. Du coup, un mouvement d’intégristes s’est formé sur Twitter sous le hash #occupyhtml5 puis sur le site Why no <time> ?.

The end of time

En théorie, je suis assez d’accord avec la décision du W3C. Le but du langage HTML est avant tout d’être compréhensible par des machines, et pas d’être beau pour des humains. En pratique, ce changement tombe quand même plutôt mal. Histoire de mettre de l’huile sur le feu, Mark Jaquith de WordPress.org est venu commenter sur le blog de Bruce Lawson :

Approximativement 4,103% des sites WordPress utilisent le thème Twenty Eleven, ce qui se traduit par plus de de 2,6 millions de sites WordPress qui utilisent la balise <time>.

Et ça, c’est juste pour le domaine WordPress.org.

Si je suis extrêmement enthousiaste face à pleins de nouveautés de HTML5 et CSS3, j’ai toujours été un peu distant par rapport à la nouvelle sémantique HTML5 : pas toujours adaptée, difficile à comprendre et à utiliser, pas forcément bien prise en compte par les moteurs de recherche et autres robots, … Ce changement encore tout frais de la sémantique HTML5 ne fait que renforcer mon avis, et je garde constamment à l’esprit les premières lignes des specifications HTML5 quand j’utilise des nouveautés de ce genre.

Les implémenteurs doivent être conscients que cette spécification n’est pas stable. Les vendeurs intéressés pour implémenter cette spécification avant qu’elle atteigne finalement son statut de Candidate Recommendation devraient rejoindre les listes de mail et prendre part aux discussions.

Quel succès pour Google+

Depuis le mois dernier, j’attendais avec impatience de nouveaux chiffres, officiels ou officieux, concernant l’utilisation de Google+. Les statistiques mensuelles de NetMarketShare permettent de suivre le nombre de liens référants des plus gros réseaux sociaux. Alors que Google+ s’est ouvert au public fin septembre, et qu’on était en droit de s’attendre à une augmentation significative de liens provenant de la plate-forme, le résultat est légèrement différent.

Google Moins

En d’autres chiffres, Facebook réfère désormais plus de 800 fois plus de liens que Google+ (contre 500 le mois dernier).

Bien sûr, je poste uniquement ça parce que je déteste Google+ et que je suis profondément irrité que Google ait lancé aujourd’hui sa refonte de Google Reader, supprimant toute possibilité de partage dans Reader. Il y a 2 semaines, suite à la fermeture de Google Buzz, je tweetais :

Google Buzz aura « tenu » 20 mois.
Vu comme c’est parti, je doute que Google+ fasse mieux.

Rectification : vu comme c’est parti, Google+ ne fera pas mieux.

Projet de design de groupe de CSS-Tricks

La semaine dernière, Chris Coyer de l’excellent CSS-Tricks a lancé un mini concours invitant les internautes intégrateurs à réaliser un mini projet commun. Objectif : notez 3 barres chocolatées par ordre de préférence.

Créez une interface où un utilisateur peut noter 3 barres chocolatées (un Snickers, un Twix et un Butterfinger) par ordre de préférence (1er, 2ème, 3ème).

Vous n’avez pas besoin d’enregistrer les informations. Vous n’avez pas besoin de construire une page complète autour. Juste la partie où vous faites le classement.

Après 1h30 passées sous Coda et Chrome, voici ma participation : http://tinkerbin.com/57oln1L2 (attention, sur Tinkerbin, il faut impérativement exécuter le Javascript en cliquant sur le bouton vert « Run » en bas à gauche)

Notez votre barre chocolatée préférée

Oui, c’est très moche. Mais le but était de trouver une solution ergonomique, facile à comprendre, et ne nécessitant pas trop de manipulations de la part de l’internaute. L’intérêt du concours, c’est bien évidemment de découvrir au fur et à mesure les participations de tous les internautes dans les commentaires (avec même une version spéciale Nutella).

Les différentes participations ont été reprises et sélectionnées dans un nouvel article aujourd’hui, et le résultat est vraiment intéressant. Entre les liste déroulantes multiples, les solutions en drag & drop, les solutions au clic, c’est vraiment intéressant de voir à quel point un sujet si simple peut donner des résultats aussi différents. Au final, j’ai perdu (il y avait 3 t-shirts à gagner), mais j’ai vraiment apprécié ce petit exercice, très instructif et très enrichissant. Je participerais volontiers au prochain, et je me dis même que ça pourrais être intéressant de faire ça entre frenchies (sur ce blog, ou ailleurs).

« HTML5 pour les web designers » en ligne

HTML5 pour les webdesigners

Le livre « HTML5 pour les web designers » de Jeremy Keith est une référence pour toute personne travaillant dans le web. Hier soir, son auteur a fièrement annoncé que l’intégralité du livre était désormais lisible en ligne gratuitement, en anglais, sur le site html5forwebdesigners.com. Les 6 chaptires sont bien présents dans leur intégralité, et consultables sur ordinateur comme sur mobile, avec un cache d’application HTML5 pour une consultation hors ligne. Petit bonus (découvert par Chris Coyer de CSS Tricks) : le bandeau orange du header est en fait la balise <title> du document HTML, rendue visible et stylée. oO

MAJ : le site semble actuellement down (erreur 404), et le nom de domaine a été redirigé vers la boutique de A List Apart. Gardez l’URL dans vos favoris, ça devrait revenir une fois que le lancement se sera un peu calmé.

MAJ2 : le site est revenu.

Le feeling d’Android

My Dinner With Android est le blog d’un utilisateur d’iOS qui a passé 4 mois avec Android dans le but de comprendre ce qui attirait autant de monde, et pourquoi un utilisateur lambda pourrait choisir un téléphone Android plutôt qu’un iPhone. Cette semaine, il a livré la conclusion de son expérience, qu’il résume lui même en une phrase : « Je suis vraiment content d’avoir un iPhone 4S. » Je recommande vivement la lecture de son dernier article et son blog en général. Et j’ai particulièrement aimé sa comparaison entre le feeling d’iOS et d’Android avec la conduite d’un jeu conducteur.

Quand iOS est sorti, il est devenu évident pourquoi les précédents écrans tactiles avaient échoué : le feeling est important.

Ce sont des appareils numériques qui essayent d’être analogues au monde réel. Voilà pourquoi les stylets sont nuls : quand est-ce que vous manipulez quelque chose comme ça ? Ça n’a rien à voir avec de l’écriture, à part le fait de tenir le satané machin. Mais utiliser vos doigts pour manipuler principalement des boutons est quelque chose que nous sommes habitué à faire. Le problème est qu’il faut qu’on ait le sentiment de manipuler de vrais objets quand on est en réalité en train de simuler ça sur un morceau de verre.

L’iPhone a visé juste pour ça. Les appuis, les glissés, les défilements et les zooms fonctionnent et semblent si bien parce qu’ils s’approchent d’une action réelle à une échelle 1:1.

Avec Android, en tout cas sur mon Nexus S, rien ne semble aussi bon. Tout semble toujours comme c’était une action qui causait une réaction. Vous faites quelque chose avec vos doigts, l’OS l’interrompt, et des trucs se passent sur l’écran. La performance n’est pas au rendez-vous, et ça donne un mauvais feeling.

La meilleure comparaison que je puisse trouver pour décrire ça est lorsque mon grand frère m’a appris à conduire une transmission manuelle il y a une dizaine d’années. Quand on débute, ça semble insurmontable : lâcher l’accélérateur, appuyer sur l’embrayage, passer la vitesse, lâcher l’embrayage un peu, accélérer au point de frottement, lâcher l’embrayage. Ça semblait comme une série de tâches insurmontables. Après une heure de manoeuvre, j’étais plutôt frustré et je n’allais nulle part. Mon explication de cet échec : je n’arrivais pas à effectuer parfaitement tout ce que je devais faire en aussi peu de temps et avec autant de précisions pour que ça fonctionne. Son conseil : arrêter d’y penser comme une suite de procédures. C’est un mouvement mené à bien par tout mon corps, pas 4 ou 5 différentes tâches. 10 minutes plus tard, je nous ramenais à la maison.

iOS semble être comme une transmission manuelle dirigée par un pilote chevronné. Android est un adolescent débile qui lâche constamment l’embrayage, et qui devient de plus frustré avec le temps qui passe.

Qui est qui ?

Cette semaine, dans un tribunal de Californie, dans les poursuites qui opposent Apple à Samsung sur la violation de brevets de l’iPad par les tablettes Galaxy :

Dans un tweet en direct de l’audience, le correspondant de Reuters Dan Levine déclare que la juge Lucy Koh « a tenu les 2 tablettes au dessus de sa tête, l’une dans chaque main et a demandé aux avocats de Samsung d’identifier laquelle était laquelle. » Levine déclare qu’il a fallu aux avocats de Samsung « un bon moment pour y arriver ».

Ubuntu lance une démo en ligne

Une démo en HTML5 d'Ubuntu

Ubuntu ont mis en ligne une visite guidée du système d’exploitation, totalement utilisable, avec un faux explorateur de fichiers, un faux LibreOffice, un faux Firefox (dans lequel on peut à nouveau visiter le site d’Ubuntu, inception-style), etc… Sur le papier, ça paraît une excellente idée pour présenter de manière interactive l’interface de l’OS et quelques unes de ses fonctionnalités, plutôt que des screenshots ou des vidéos.

Sauf que dans la pratique, je trouve l’expérience assez désagréable. L’interface réagit comme une interface web, pas comme un système d’exploitation. On est loin de retrouver l’expérience qu’on est en mesure de vivre sur le vrai OS. Pire, comme la visite guidée est très limitée, on arrive très rapidement à une popup nous invitant à télécharger Ubuntu. Quand on veut lancer un fichier MP3 par exemple. Ou dès qu’on va cliquer dans une cellule du LibreOffice. Du coup, on en resort plus avec l’impression qu’on ne peut rien faire sur ce système. Et je ne suis pas certain que c’était l’effet voulu.

Le coup de gueule d’un employé de Google

Steve Yegge, un ancien employé d’Amazon, travaille chez Google. Cette semaine, il a voulu poster un petit coup de gueule contre sa boîte sur son compte Google+. Il pensait avoir partagé ça uniquement en interne, sauf qu’il s’est trompé et que la Terre entière a eu le temps de tout lire et d’en faire pleins de copies. Son post, très long et assez drôle, parle de son ancien poste chez Amazon (début 2000), son poste chez Google (depuis 2005), et compare les techniques de management utilisées dans les 2 boîtes. C’est très rare qu’un employé en poste dans une grosse boîte comme Google parle, alors ici c’est forcément super croustillant de lire les détails sur Amazon et Google. Vous pouvez lire la totalité de sa diatribe ici. Ou sinon, voici quelques morceaux choisis.

A propos de Jeff Bezos (le PDG d’Amazon).

Jeff Bezos est un célèbre micro-manager. Il micro-manage chaque pixel du site de vente d’Amazon. Il a embauché Larry Tesler, le chef scientifique d’Apple et peut être l’expert des IHMs le plus célèbre et le plus respecté  au monde, et il a ignoré la moindre putain de chose que Larry a dit pendant 3 ans avant que Larry ne décide finalement, et sagement, de partir. Larry faisait ces grosses études d’utilisabilité et démontrait sans le moindre doute que personne ne comprenait  cette saleté de site, mais Bezos ne pouvait pas lâcher ces pixels, tous ces millions de pixels plein de sémantiques sur la page d’accueil. C’étaient comme des millions de ses propres et précieux enfants. Et ils sont tous encore là, et pas Larry.

A propos de Google Plus.

Google+ est un parfait exemple de notre échec complet à comprendre les plate-formes, des plus hauts niveaux de la direction (salut Larry, Sergey, Eric, Vic, salut salut) jusqu’au plus bas travailleurs à la chaîne (hey yo). Personne ne comprends. La règle d’Or des plate-formes est de Manger Sa Propre Cuisine. La plate-forme Google+ est pathétique quand on y pense. On avait aucune API au lancement, et la dernière fois que j’ai vérifié on avait qu’une misérable API. Une des membres de l’équipe m’en avait parlé lorsqu’ils ont lancé le site, et je lui avait demandé : « Donc c’est l’API des harceleurs ? » Elle était devenue toute triste et m’a dit « Oui.. ». Je plaisantais, mais non… la seule API qu’on propose est celle pour obtenir le flux de quelqu’un. Donc je suppose que c’était moi la blague.

Mozilla dépends à 86% de Google

La fondation Mozilla a publié les résultats annuels de son année fiscale 2010 (vu sur LeJournalDuNet). Les chiffres sont excellents, mais la dépendance de Mozilla à Google me laisse pantois, et à mon avis trop peu discutée.

La plupart des revenus de Mozilla viennent des moteurs de recherche, Google en tête mais aussi Bing, Yahoo, Yandex, Amazon ou eBay. Or, la dépendance à Google s’est légèrement accentuée, passant de 84 à 86% des revenus issus de ces contrats passés avec les navigateurs (générant 121 millions de dollars en 2010, contre 101 millions l’année précédente). La Fondation évoque cette dépendance dans le chapitre appelé « concentration du risque » dans ses résultats.

Il y a 3 mois, le site ExtremeTech se voulait cependant rassurant dans un article intitulé « Comment les navigateurs gagnent de l’argent, ou pourquoi Google a besoin de Firefox« .

Même s’il est vrai que Mozilla dépends fortement des royalties de Google, n’oubliez pas que Google est complètement dépendant de son trafic de recherche: sur les 8,58 milliards de dollars de revenus gagnés par Google au premier trimestre 2011, 97% proviennent de la publicité. En d’autres mots, la position de Google en tant que moteur de recherche par défaut pour la majorité des 450 millions d’utilisateurs de Firefox se traduit en millions, voire même milliards, de dollars de revenus.

C’est rassurant, si on mets de côté Chrome, le propre navigateur de Google. Le mois dernier, les statistiques d’utilisation des navigateurs mettaient Chrome et Firefox au coude à coude. C’est très difficile de prédire comment vont se répartir les navigateurs au cours des prochaines années, mais je doute que Google continue à payer de telles sommes à Mozilla si leur propre navigateur attire plus d’utilisateurs.

Chrome propose le choix de son moteur de recherche

Chrome et le choix de son moteur de recherche

Aujourd’hui, j’ai installé Chrome sur un nouvel ordinateur. A ma grande surprise, lors de la première installation, Chrome nous laisse le choix du moteur de recherche par défaut du navigateur. Je suis extrêmement surpris de cette ouverture de Google.

Des maquettes difficilement intégrables… wait, what ?

La semaine dernière, Maxime (chef de projet/développeur) a relancé le débat sur les problèmes de communication entre graphistes et intégrateurs à travers son article intitulé « Des maquettes facilement intégrables svp… wait, what ? ». L’article dénonce les intégrateurs fainéants qui se plaignent de maquettes difficilement intégrables, qui ne font pas leur boulot, qui voudraient que les graphistes connaissent les contraintes du web, et qui ne mettent aucun coeur dans leur travail. Comme la dernière fois, en tant qu’intégrateur, je suis choqué qu’on puisse tenir un tel discours et j’avais envie de rectifier quelques points sur le webdesign et l’intégration. Lire la suite de « Des maquettes difficilement intégrables… wait, what ? »

Jon Stewart et Stephen Colbert rendent hommage à Steve Jobs

J’adore les talk shows américains humoristiques américains, et c’est avec une émotion particulière que j’ai regardé les vidéos de ces deux hommages rendus par Jon Stewart du Daily Show, et Stephen Colbert du Colbert Report. Voir les vidéos