En décembre, écrivez et partagez vos articles avec le hashtag #nowwwel

Il n’y aura pas de 24 jours de web cette année. Ce n’est pas une phrase très rigolote à écrire. Mais j’en suis le principal fautif. J’étais plein d’idées pour lancer cette cinquième édition du « calendrier de l’avent des gens qui font le web d’après ». Cet été, j’avais même sollicité mon confrère Christophe pour retravailler la charte du site. Cette année, j’étais aussi accompagné dès le départ de Mylène, Brice et Vincent (qui m’avaient porté secours l’an dernier pour que tout puisse être prêt à temps). On avait plein de bonnes idées sur des personnes qu’on aurait aimé inviter à écrire.

Et puis j’ai tardé à lancer l’appel à auteurs, le 17 octobre seulement (contre le 7 septembre l’an dernier). Le tweet a été aussi bien relayé que l’an dernier (20110 impressions en 2015 contre 20540 impressions en 2016, d’après les statistiques de Twitter). Mais cela n’a pas suffit à réunir suffisamment de propositions d’articles (19 contre 67 l’an dernier). Après avoir annoncé ça sur Twitter, beaucoup de gens se sont proposés pour venir en secours et écrire quelque chose. C’est cool. Ça fait vraiment chaud au coeur de voir que le projet tient à coeur à énormément de monde.

Mais je manque malheureusement de temps. 24 jours de web est un projet qui prend énormément de temps. Les années précédentes, j’y consacrais au minimum une à deux heures par jour entre novembre et décembre. Cette année, pour plein de raisons personnelles, c’est un miracle si j’arrive à me dégager une heure par semaine pour me consacrer à ce projet. Ce n’est même pas suffisant pour déléguer des tâches pour que le projet puisse avancer. Je n’ai pas envie de sortir une nouvelle édition pour dire de sortir une nouvelle édition. Je n’ai pas envie que les auteurs doivent se précipiter à écrire leurs articles parce que je ne leur ai pas laissé assez de temps. Je n’ai pas envie que tout ça se passe dans la douleur, sous la contrainte, sous la pression.

Alors il n’y aura pas de 24 jours de web cette année.

Mais qu’à cela ne tienne !

Profitons de cette pause pour faire les choses autrement. Un des objectifs de 24 jours de web a toujours été de motiver la communauté des concepteurs et conceptrices web francophones à écrire en français. S’il y a pléthore d’articles en anglais, je suis convaincu qu’il n’y aura jamais assez d’articles en français sur nos métiers. J’ai commencé à faire du web adolescent, à une époque où mon niveau anglais ne me permettait certainement pas de comprendre et d’assimiler des articles techniques complexes. Écrire en français, c’est un bon moyen de donner le goût du web aux francophones qui nous entourent au quotidien.

Alors écrivons !

Écrivons sur les sujets autour de la conception Web qui nous tiennent à coeur. Intégration, développement, graphisme, rédaction, gestion de projet, … Peu importe votre coeur de métier, que vous soyez étudiant ou professionnel depuis vingt ans, vous avez surement quelque chose à raconter. Une anecdote sur un projet que vous avez réalisé, un coup de coeur pour quelque chose que vous avez découvert cette année, un coup de gueule contre une tendance qui vous énerve. Ou alors cette idée d’article qui vous trotte depuis beaucoup trop longtemps en tête. Vous avez forcément quelque chose à raconter.

Entre le 1er et le 24 décembre 2016, publiez votre article en ligne. Si vous avez un blog à vous, c’est cool. Sinon vous pouvez en créer un gratuitement sur Medium, WordPress.com, Tumblr ou encore Telegra.phVous pouvez aussi toquer à la porte de sites participatifs comme Alsacréations, OpenWebGroup, Putain de code !, Les IntégristesLa Ferme du Webletrainde13h37, Pompage, Grafikart, Creative Juiz, Webdesigner TrendsZeste de savoirOu alors faites ça sur Github Pages, Mozilla Thimble, ou CodePen. Ce qui compte, c’est de publier.

Afin d’éviter que tout le monde ne publie le même jour, j’ai mis en place un sondage/calendrier sur Framadate. Si vous avez l’intention de participer, indiquez votre nom ou pseudonyme, et choisissez une date à laquelle vous aimeriez publier votre article.

Enfin, partagez votre article sur Twitter avec le hashtag #nowwwel. Et laissons le web faire le reste. En suivant #nowwwel tout le mois de décembre, j’espère sincèrement qu’on aura le plaisir de découvrir des dizaines de nouveaux articles intéressants.

Il ne tient qu’à nous de participer. En ce qui me concerne, j’ai déjà au moins une idée d’article à écrire (pour occuper ma seule heure de libre par semaine).

Et vous ?